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Le résumé suivant a été préparé par Davide Fanciulli, stagiaire au SDG Lab, sur la base de sa participation virtuelle à l'événement.
Les membres de l'écosystème posent pour une "photo de famille" le 28 janvier
Le 28 janvier, le SDG Lab et l'IIDD ont organisé conjointement le lancement virtuel d'ACCELERATE, les priorités stratégiques du Geneva 2030 Ecosystem pour mobiliser le potentiel collectif et transformateur des acteurs du développement durable basés à Genève en 2021.
Optimisme, incertitude et, surtout, espoir : ces mots-clés sont ressortis des quelque 100 membres de l'écosystème qui ont participé à l'événement.
Sentiments exprimés par les membres de l'écosystème lors d'un brise-glace virtuel au début de la réunion virtuelle
2021 doit être l'année de l'espoir, mais aussi l'année de la curiosité et de la transition vers de nouveaux paradigmes sociaux, économiques et environnementaux, pour citer la directrice générale des Nations unies à Genève, Tatiana Valovaya, dans son discours à l'écosystème.
"Dans un avenir qui semble effrayant et incertain, nous devons considérer l'Agenda 2030 pour le développement durable comme notre feuille de route et notre guide", a souligné la directrice générale Valovaya. La pandémie de la COVID-19 nous a montré l'importance de l'Agenda, en soulignant l'interconnexion et les liens entre les 17 ODD, a-t-elle ajouté.
Dans ses remarques, la directrice du SDG Lab, Nadia Isler, a souligné que l'écosystème de Genève a la responsabilité de façonner un récit renforcé qui place l'Agenda 2030 au centre du rétablissement de la COVID-19.
Donner la priorité aux synergies entre les objectifs - plutôt qu'à des approches cloisonnées - et insister sur une plus grande collaboration, innovation et intégration sont des étapes essentielles pour mieux avancer et permettre un changement de mentalité indispensable, a souligné Mme Isler. L'écosystème est un élément clé de cette transformation, a-t-elle fait remarquer.
La directrice du Lab a souligné qu'il y a un peu plus de quatre ans, l'écosystème n'existait pas et la convocation d'un groupe d'acteurs aussi engagés dans un tel délai représente une contribution tangible de Genève à l'Agenda 2030. Elle a cependant exhorté les membres de l'Ecosystème à ne pas s'arrêter là, et elle a invité la communauté à se concentrer sur d'autres résultats.
Réfléchir et tirer les leçons du passé
S'appuyant sur ce sentiment, Kali Taylor du Lab et de l'IIDD a guidé les participants dans une réflexion sur l'écosystème - de son premier rassemblement de 35 personnes en 2016 à son compte actuel de 373 personnes représentant 255 organisations diverses basées à Genève et dans ses environs, y compris les Nations Unies, les ONG, le secteur privé et le monde académique.
Mme Taylor a cité quelques étapes clés de l'écosystème en chiffres : plus de 2700 participations aux Lunch Colliders, 236 membres dans le groupe WhatsApp, 31 rassemblements thématiques, 7 réunions autonomes sur l'écosystème, 6 sessions de soutien et d’information au Forum politique de haut niveau et 2 processus d'innovation à grande échelle.
Au fil des ans, l'écosystème, par l'intermédiaire de ses membres, a pu expérimenter, développer le réseau, établir des liens significatifs et partager son expertise sous diverses formes. Parmi les exemples notables, citons la collaboration financière et les activités qui en découlent, comme la "Building Bridges Week" de 2019 et le projet pilote "Pipeline Builder" en cours.
Les outils, les leçons et les méthodes utilisés par l'écosystème ont également dépassé les frontières de la Suisse et ont été reproduits et étendus dans d'autres contextes, comme le montre le projet de connexion numérique rurale Niger 2.0. Néanmoins, l’équipe de l'écosystème a souligné comment le fait de tirer des leçons des échecs a été un élément essentiel de son progrès, Mme Taylor ayant identifié certains défis et formats infructueux depuis la création de l'écosystème.
ACCELERATE : Les nouvelles offres de l'écosystème
S'appuyant sur les leçons apprises et se tournant vers l'année à venir, Mme Taylor a annoncé une série de nouvelles initiatives pour les membres de l’écosystème ; des activités visant à faire passer la communauté des acteurs des ODD au niveau supérieur et à répondre non seulement au contexte actuel de la COVID-19 mais aussi à soutenir les efforts mondiaux pour faire des objectifs mondiaux une réalité d'ici 2030. Parmi les points importants, citons :
- Le programme de micro-subventions : trois micro-subventions de 5000 CHF pour des projets de collaboration qui placent les ODD au centre de la récupération de la COVID-19.
- Les réunions trimestrielles en ligne avec la communauté de l’écosystème, tenues en anglais et en français, pour renforcer l'engagement et l'échange d'informations.
- Une vidéo promotionnelle "We are Geneva 2030" et une série de profils de membres pour mettre en valeur la diversité des acteurs des ODD.
Consultez l'aperçu suivant pour en savoir plus sur ces activités et sur d'autres activités liées à l'écosystème
La réunion virtuelle s'est terminée par une forte démonstration de l'empressement des membres à s'orienter vers une nouvelle réalité post-pandémique plus durable ; des motivations qui ont été saisies dans les dialogues en petits groupes pendant la deuxième moitié de la réunion. Les membres ont exprimé leur volonté de s'appuyer sur les leçons des quatre dernières années pour accélérer les solutions sous la devise "il n'y a plus de temps à perdre".